Les rapports sexuels comportent des risques de contamination aux IST (infections sexuellement transmissibles), ainsi que des risques de grossesse non désirée. C’est pour cela qu’il est important de bien se protéger quelle que ce soit ton orientation sexuelle et la ou les personnes avec lesquelles tu as des rapports !
Lorsque l’on consent à un rapport sexuel, on y consent avec un choix de protection et il est important de se mettre d’accord au préalable. On ne peut pas enlever la protection utilisée pendant le rapport sexuel sans en avertir et en discuter avec sa, son ou ses partenaires. Cette pratique, appelée “stealthing”, est irrespectueuse et interdite, elle rentre dans le cadre des rapports sexuels non consentis.
Le VIH n’est pas la seule IST. Il existe tout un tas d’autres IST (comme l’hépatite C, la chlamydia, la syphilis, l’herpès,…), ainsi être protégé·e du VIH n’est pas suffisant.
Tu peux te protéger de manière ponctuelle, pour un rapport, ou sur le long terme (pour ce qui concerne le risque VIH) !
Lors d’un rapport, il existe un moyen de se protéger pour chaque pratique :
Que faire quand on tombe enceinte et que ce n’est pas prévu ? En France, la loi Veil permet d’avoir recours à l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) ou avortement, jusqu’à 12 semaines de grossesse (soit 14 semaines après les dernières règles ). Pour cela, il existe deux méthodes. Explications.
L’IVG est toujours confidentielle et les professionnels de santé sont tenus au secret professionnel. Si tu es mineure, tout est gratuit, du début à la fin et tu n’as pas besoin d’une autorisation parentale pour avorter. Mais tu dois être accompagnée par une personne majeure de ton choix. Pour certaines avorter sera un soulagement, pour d’autres une peine, parfois ce sera les deux mais dans tous les cas l’avortement n’est pas un acte anodin. Il nécessite trois rendez-vous. Un avec un médecin ou une sage-femme qui vont prescrire une prise de sang, un test urinaire ou une échographie pour dater la grossesse. On peut leur poser toutes les questions que l'on veut. Un deuxième dans un centre de planification (Planning familial) pour discuter de la décision d’avorter. Et un troisième où on confirme que l’on veut avorter. Ensuite, selon l’avancée de la grossesse et les préférences personnelles, deux méthodes existent.
C’est une intervention chirurgicale à l’hôpital que l’on peut faire jusqu’à 12 semaines de grossesse. Sous anesthésie locale ou générale, le chirurgien procède à l’aspiration de l’embryon avec une sonde. Cela dure une dizaine de minutes et au bout de quelques heures, on peut rentrer chez soi.
C’est la prise de deux médicaments à deux jours d’intervalle qui va stopper la grossesse et expulser l’embryon. On peut le faire jusqu’à 5 semaines de grossesse chez un médecin ou une sage-femme.
Tout savoir sur l’IVG
Tu peux te renseigner :
0800 08 11 11 : appel gratuit et anonyme
www.ivg.gouv.fr : le site de renseignement pour l’IVG, pour avoir plus d’informations sur les lieux, les délais…
Source : Lumni.fr